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Cette semaine, dans le cadre du colloquium de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Jade Huard, étudiante au baccalauréat en musicologie, qui viendra présenter ses travaux de recherche. Voici le résumé de sa présentation: « La pandémie de Covid-19 a été une période difficile pour plusieurs. En particulier pour les adolescents, pour qui la fermeture des écoles a mis un frein aux activités sociales. Compte tenu des effets négatifs engendrés par le confinement, plusieurs chercheurs se sont penchés sur les stratégies en vigueur pour briser l’isolement. La musique populaire, plus précisément son écoute, s’est révélée être un puissant vecteur de bien-être et de sentiment d’appartenance. Mais qu’en est-il de la musique populaire de chez nous ? Ce projet vise à analyser la manière dont l’écoute de la musique populaire canadienne a contribué au renforcement du sentiment d’appartenance et à la santé mentale positive chez les jeunes pendant le confinement (2020-2021) au Canada. » Jade Huard est étudiante au baccalauréat en musicologie à la Faculté de musique de l’Université Laval. Elle a auparavant étudié la basse électrique jazz au Cégep de Sainte-Foy. Ses principaux champs d’intérêt sont la musique, la psychologie et l’histoire. Elle collabore à divers projets sous la direction de Mme Sandria P. Bouliane et de M. Serge Lacasse. La séance se tiendra via Zoom, vendredi le 28 novembre à 9h. Lien de la séance

Cette semaine, dans le cadre du colloquium de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Ludovic Tourigny, étudiant finissant à la maîtrise en musicologie (recherche-création) sous la direction de la professeure Sophie Stévance. Sa présentation s’intitule « Musiques environnementales, médiales et paysagères : une approche relationnelle du Monde sonore ». En voici le résumé : « Cette présentation propose d’approcher la notion de soundscape de Murray Schafer (1977) sous un angle relationnel en explorant le Monde sonore via les notions de « paysage », de « milieu » et « d’environnement » (Amphoux 1995). L’objectif est de s’interroger sur la mesure dans laquelle une telle approche permettrait de mieux décrire les différents rapports entretenus avec l’espace dans le cadre de projets de recherche portant sur le Monde sonore, mais aussi dans le cadre de création de musiques dites « environnementales ». Les notions hypothétiques de musiques environnementales, médiales et paysagères seront explorées afin de réviser le nom donné à cette esthétique musicale. » Ludovic Tourigny est un étudiant finissant à la maîtrise en musicologie (recherche-création) sous la direction de la professeure Sophie Stévance. Il s’intéresse aux enjeux relatifs aux dimensions esthétiques et écologiques de la composition de musiques environnementales enregistrées et des field recordings. Ses travaux se penchent sur les différentes postures d’écoute qui viennent construire notre rapport au Monde sonore. Ludovic est, de plus, compositeur de musiques électroniques et environnementales exploratoires. Il s’affaire ainsi à la création d’espaces et de moments imaginaires ainsi qu’à la rédaction, par la musique, de récits de voyage géopoétiques. La séance se tiendra via Zoom, vendredi le 14 novembre à 9h. Lien de la séance

La revue scientifique Musiques: Recherches Interdisciplinaires est à la recherche de nouveaux articles pour son numéro à paraître au printemps. Vous pouvez soumettre vos propositions en visitant le lien ci-dessous. Musiques: Recherches interdisciplinaires – appel à soumissions

L’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique de l’Université Laval (OICRM-ULaval) et BLEUFEU offrent des bourses d’excellence à des étudiant·es inscrit·es aux cycles supérieurs dans un programme en musique (musicologie recherche et recherche-création, éducation musicale, pédagogie instrumentale, interprétation) sous la direction d’un·e membre régulier·ère de l’OlCRM-ULaval. Ce programme de bourses a pour objectif de soutenir les projets de maîtrise et de doctorat afin d’assurer aux récipiendaires les moyens d’atteindre un niveau d’excellence leur permettant de concourir avantageusement auprès des organismes nationaux. Cinq bourses de 2500$ sont ainsi offertes aux étudiants de 2e et 3e cycle. Cette année, nous avons le plaisir d’annoncer que BLEUFEU, producteur du festival Fono, s’associe à l’OICRM-ULaval pour offrir deux des cinq bourses. Par ce geste, BLEUFEU souligne son engagement envers la relève et encourage des projets qui explorent la musique dans ses environnements contemporains : programmation, diffusion, médias sociaux, publics, festivals, industrie musicale, etc. Pour plus d’informations sur les critères d’admissibilité ainsi que pour l’accès au formulaire, veuillez suivre le lien ci-dessous. Formulaire

Chers membres de l’OICRM-ULaval, C’est avec plaisir que nous vous invitons à l’Assemblée générale annuelle de l’OICRM-ULaval qui aura lieu le jeudi 4 décembre à 11h au local 1732F. L’ordre du jour vous sera envoyé au cours des prochaines semaines. Veuillez également noter que nous annoncerons les récipiendaires du concours de bourses d’excellence en recherche et création (OICRM-UL et BLEUFEU) 2025-2026 lors de l’AGA. L’assemblée sera suivie d’un dîner de Noël offert par l’OICRM-UL. Afin que nous puissions prévoir les bonnes quantités, merci de confirmer votre présence auprès de la coordonation du centre au plus tard le lundi 1er décembre.

L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour la recherche d’information scientifique. Cette présentation explore l’utilisation des outils d’intelligence artificielle pour la recherche d’information scientifique. Nous aborderons d’abord le contexte actuel et l’état d’avancement de ces technologies. Ensuite, nous examinerons leurs forces et leurs limites dans un cadre de recherche académique. Nous discuterons des bonnes pratiques essentielles à adopter pour maximiser leur efficacité tout en maintenant la rigueur scientifique. Finalement, une comparaison pratique d’une sélection d’outils sera présentée à travers des exemples concrets, permettant d’évaluer leurs capacités respectives et d’identifier les meilleures applications selon vos besoins de recherche. Biographie Détentrice d’une maîtrise en bibliothéconomie (McGill) et en musique (UWO), Daniela Zavala Mora est bibliothécaire universitaire à l’Université Laval depuis 13 ans, spécialisée en musique, alimentation et agriculture. Elle soutient l’enseignement et la recherche en collaborant avec le personnel académique et les étudiants dans la réalisation de synthèses de connaissances rigoureuses, travaux ayant mené à plusieurs publications, et en offrant des formations en littératie informationnelle et numérique. Présidente de la section québécoise de l’Association canadienne des bibliothèques, archives et centres de documentation musicaux et membre du comité de travail sur l’utilisation de l’IA à la bibliothèque depuis 2024, ses intérêts de recherche portent sur les habitudes informationnelles à l’ère de l’IA et la littératie numérique. La séance se tiendra sur Zoom, vendredi le 10 octobre à 9h. Séance Zoom

Dans le cadre du Colloquium de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Serge Lacasse, professeur titulaire en musicologie. Sa présentation s’intitule « L’IApocalypse musicale : Où en sommes-nous, où allons-nous? », dont voici le résumé : « La présentation explore les enjeux économiques, éthiques et esthétiques de l’IA dans la musique. Après une expérience auditive, on réfléchit à la manière dont l’IA rivalise avec l’humain dans la création musicale et son avenir. L’histoire des technologies génératives, des algorithmes des années 1950 au machine learning des années 2020, est abordée, avec l’exemple de la Symphonie inachevée de Schubert (2019). Des cas récents comme « Now and Then » des Beatles et « Heart on My Sleeve » de Ghostwriter977 illustrent les possibilités et limites de l’IA. Enfin, des outils comme SUNO, UDIO et Moises AI Studio révèlent de nouvelles opportunités créatives pour l’industrie musicale. » Spécialiste de la musique populaire et de l’enregistrement sonore, Serge Lacasse est professeur titulaire en musicologie à la Faculté de musique de l’Université Laval, directeur des programmes de musicologie et directeur du Laboratoire audionumérique de recherche et de création (LARC). Privilégiant une approche interdisciplinaire, les recherches de Lacasse portent sur plusieurs aspects de l’esthétique de la musique populaire enregistrée. Il mène également des projets de création, dont la musique de piano de Prof. Lacasse et le projet Hits for HIIT avec sa collègue Sophie Stévance. La séance aura lieu sur Zoom, vendredi le 26 septembre à 9h. Vous pourrez accéder à la séance en suivant le lien ci-dessous. Lien de la séance

Le Colloque 2025 des étudiant-e-s de l’OICRM-UL aura lieu le 16 juin prochain de 9h à 17h, au local CSL-4835. Venez découvrir les projets de recherche et de création en préparation, en cours ou récemment achevés à la Faculté de musique, que ce soit en éducation musicale, en musicologie, en interprétation ou en musicologie/recherche-création! Deux prix de 500$ seront remis par un jury de professeur-e-s aux meilleures présentations à la fin de la journée. Pour vous inscrire, veuillez SVP remplir le court formulaire accessible au bas de la page d’ici le jeudi 12 juin. L’inscription est obligatoire, afin de nous permettre de commander les bonnes quantités de nourriture. En effet, thé, café, fruits, viennoiseries ainsi qu’un dîner pizza seront gracieusement offerts à toutes les personnes présentes. Nous profiterons du dîner pour célébrer la fin de l’année ensemble! Au plaisir de vous y voir! Inscription Programme complet

Nous sommes heureux de vous annoncer la parution du nouveau numéro de la revue de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique de l’Université Laval (OICRM-Laval) « Musiques: recherches interdisciplinaires ». En accès libre! Ce numéro s’intitule « Ce que la musique fend: un corps, un lieu, une machine ». Vous y trouverez trois articles ainsi qu’une recension. Nous tenons à remercier l’équipe de création et de gestion de la revue, ainsi que tous les auteurs dont le travail a permis la réalisation de ce nouveau numéro. Vous pouvez accéder à la revue en suivant le lien ci-dessous. Lien vers la revue

Cette semaine, dans le cadre du dernier colloquium de la session de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Jean-Philippe Després, professeur agrégé en pédagogie instrumentale à la Faculté de musique de l’Université Laval. Sa présentation s’intitule « Le Lab musical extra-ordinaire et + : pour un apprentissage accessible et inclusif ». En voici le résumé : « Rendre l’apprentissage musical plus accessible; contribuer à ce que chacun puisse faire entendre sa voix; mettre de l’avant le plaisir, l’autodétermination et la créativité; voici les leitmotivs sous-jacents à mes activités de recherche. Lors de cette présentation, je proposerai un tour d’horizon de l’avancement de mes principaux travaux de recherche en cours, ainsi qu’un aperçu de certains projets à venir. D’abord, « Le camp musical extra-ordinaire » (CRSH), qui en est à sa 4e édition, est un projet visant à offrir des séances musicales à des jeunes vivant avec une déficience intellectuelle et à en documenter les retombées. Ensuite, le projet « Musique mécatronique » (Société inclusive) permettra de concevoir un instrument de musique adapté pour les personnes autistes ou vivant avec une déficience intellectuelle ou physique. Finalement, « Le terrier musical » (demande de financement déposée) est un projet partenarial, visant à développer des jeux favorisant un apprentissage expérientiel de la musique. » Jean-Philippe Després (Ph. D.) est professeur agrégé en pédagogie instrumentale à la Faculté de musique de l’Université Laval et directeur des programmes de maîtrise et de doctorat en éducation musicale. Il dirige notamment les projets de recherches subventionnés Le Lab extra-ordinaire (CRSH), Musique mécatronique (Société inclusive) et L’improvisation musicale : Une approche ludique pour soutenir la littératie musicale (FRQ-CS). Ses principaux centres d’intérêt sont les approches innovantes et inclusives en pédagogie musicale, la créativité, l’improvisation et l’apprentissage par le jeu. Ses recherches ont mené à diverses publications, notamment dans les revues Psychology of Music, British Journal of Learning Disabilities, Frontiers in Education, Research Studies in Music Education, Journal of Research in Music Education, Thinking Skills and Creativity, la Revue des Sciences de l’éducation, la Revue hybride en éducation, Intersections : Canadian Journal of Music/Revue canadienne de musique, Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique et Revista internacional de educación musical. La présentation se tiendra via Zoom, le vendredi 25 avril à 9h. Vous pourrez y accéder en visitant le lien ci-dessous. Scéance Zoom

Cette semaine, dans le cadre du colloquium de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Sarah-Anne Arsenault, étudiante au doctorat en musicologie à l’Université Laval. Sa présentation s’intitule « Les aléas de la recherche au doctorat : la souplesse cognitive comme boussole ». En voici le résumé: « « Il faut rester ouverte aux surprises que peut faire surgir la recherche ». Ce conseil de ma directrice, j’ai tenté de le suivre durant tout mon parcours d’étudiante-chercheuse, et j’en ai éprouvé la pertinence à de nombreuses reprises. Si, au cours d’un processus de recherche, les imprévus peuvent nous déstabiliser au point de nous démoraliser ou de nous figer complètement, il est aussi possible de les appréhender comme des « surprises » qui nous invitent à repenser des portions de notre projet, souvent pour le mieux. Dans cette communication, je décrirai les aléas de mon propre parcours doctoral, lors duquel j’ai été amenée à modifier ma problématique trois fois, pour enfin arriver à mon projet actuel. Je souhaite ainsi illustrer l’importance de faire preuve de souplesse cognitive devant l’imprévu en recherche, afin de transformer les blocages et les déceptions en défis intellectuels stimulants et essentiels à notre processus. » Candidate au doctorat en musicologie/recherche-création sous la direction de Sophie Stévance, Sarah-Anne Arsenault a réalisé son mémoire de maîtrise sur le processus de co-création d’une chanson avec des jeunes. Dans son projet doctoral, soutenu par une bourse du CRSH, elle s’intéresse aux effets de la spécialisation en interprétation classique ou jazz sur les pratiques d’écoute, d’interprétation et de (co)création des étudiants. Plus largement, elle s’interroge sur l’adéquation entre les programmes en musique et la réalité du monde musical professionnel, qu’elle sillonne elle-même comme directrice vocale et compositrice depuis 2017. Avec son partenaire Dillon Hatcher, elle a co-signé la musique de nombreuses pièces de théâtre à Québec et à Montréal, l’une d’elles leur valant le Prix Bernard-Bonnier 2022-2023. En solo, Sarah-Anne a notamment composé la musique d’un des tableaux du parcours Où tu vas quand tu dors en marchant…? 2024-2025 et celle de trois chansons pour la série Passe-Partout (Télé-Québec). La présentation aura lieu via Zoom, le vendredi 4 avril, à 9h. Vous pourrez y accéder en visitant le lien suivant: Lien vers la présentation

APPEL À CONTRIBUTIONS Écologies sonores : Pratiques d’enregistrement et d’écoute entre recherche, création et engagement éthiqueNuméro thématique de la revue Musiques: Recherches interdisciplinaires dirigé par Noémie Favennec-Brun et Pierrick Lefranc. Au cours des années 1970, l’écologie acoustique de Murray Schafer a renforcé la connexion entre les pratiquesd’enregistrement sonore et l’engagement écologique autour de la notion de « paysage sonore » (Schafer et al. 2010).Il fut l’un des premiers à poser cette question essentielle : comment le son façonne-t-il notre perception du mondeet notre rapport à l’environnement? Aujourd’hui, une diversité croissante d’acteurs explore l’enregistrement de terrain à la fois comme un outil derecherche, de création et d’interaction avec l’environnement (Solomos 2025). Cette dynamique s’inscrit dans lacontinuité de la démocratisation des pratiques d’enregistrement de terrain, amorcée dans les années 1960 avecl’apparition d’enregistreurs portatifs, et qui s’est développée ces dernières années (Sterne et Boidy 2015). Actuellement, dans différents champs disciplinaires, on voit s’intensifier le recours à des pratiques d’enregistrementet d’écoute qui, bien que désignées par différents termes — audionaturalisme, field recording, acousmatique,ethnographie sonore, balade sonore, recherche-création, bioacoustique, paysage sonore, phonographie,cartographie sonore, etc.— partagent un « air de famille » (Wittgenstein 1996). Ce que l’on peut regrouper sous l’appellation de « pratiques sonores (sound practices) » (Louro et al. 2020) produitdes objets — paysage sonore, podcast, ethnographie sonore, création électroacoustique, sieste sonore, etc. — quis’imposent aujourd’hui comme de véritables « œuvres-frontières » (Aït-Touati 2012; Fourmentraux 2019), oscillantentre technique et perception, entre recherche scientifique et création artistique, entre document et expressionsonore. Ainsi, il semble intéressant d’approfondir la question initiale posée par Murray Schafer en croisant le regarddes artistes avec ceux de chercheurs. Comment la pratique d’une même activité d’enregistrement et d’écoute dans des contextes d’énonciationou de captation différents influence-t-elle la signification et la réception des enregistrements sonores? Comment l’enregistrement et l’écoute façonnent-ils notre manière de penser et percevoir le monde? Comment les enregistrements modifient-ils la relation entre écologie(s), société et création artistique? Quel impact des dispositifs techniques (micros, enregistreurs) sur l’évolution de ces différentes disciplines?Ce numéro propose d’examiner comment la diversité des pratiques du sonore ouvre, chacune à leur façon, la voieà une sensibilisation renouvelée et à des actions concrètes à l’interface de l’art, de la science et de la société. Faceaux enjeux écologiques actuels, comment l’écoute et la captation sonore peuvent-elles éveiller de nouvelles formesd’engagement et contribuer à l’évolution de disciplines scientifiques et artistiques? Axes thématiques proposés Écologie du son et enjeux environnementauxPréservation des paysages acoustiques ou l’écoute comme outil de sensibilisation et d’action écologique : Quel rôlela prise de son environnementale peut-elle jouer pour documenter, analyser et agir face à des phénomènes commela pollution sonore ? Plus largement, comment contribue-t-elle à façonner notre rapport à l’environnement, entreregard « sur » et « dans » le paysage (Ingold 2022)? Chasse et traque sonore : Quelle analogie?De la chasse traditionnelle à la traque sonore, imiter, observer, comprendre : Quelle est la portée éthiquede l’enregistrement et de l’écoute en tant qu’activités? Expériences d’écoute et transformation de la perceptionLe paysage sonore comme mode de narration ou d’interprétation du monde : Comment ces expériencestransforment-elles notre rapport au monde et notre engagement esthétique ou écologique? Quelle influence lescontextes d’écoute et les intentions des auditeurs exercent-ils sur la perception et la réception des paysages sonores? Objectif finalL’objectif de ce numéro est de créer un espace de dialogue et de réflexion réunissant artistes, chercheurs, naturalistes,anthropologues, philosophes, etc. Il se veut un laboratoire d’idées sur la manière dont le son et l’écoute influencentnos représentations du vivant, notre rapport à l’environnement et nos engagements esthétiques et politiques. Appel à contributionNous accueillons des contributions en anglais et en français. Les propositions doivent inclure un résumé (300mots), ainsi que les noms, affiliation et une courte biographie (150 mots) des auteur·rice·s. Les propositions sontà envoyer aux éditeur·rice·s invité·e·s avant le 20 avril 2025 à revueecologiessonores@gmail.com.Un retour sera communiqué d’ici le 6 mai 2025. Les manuscrits complets devront être soumis au plus tard le 28septembre 2025 via le site web de la revue : https://revues.ulaval.ca/ojs/index.php/musiques/about/submissions. Bibliographie Aït-Touati, Frédérique. 2012. « Frontières, territoires, passages : pour une cartographie des savoirs ». Acta Fabula 13 (4). https://doi.org/10.58282/acta.6958. Fourmentraux, Jean-Paul. 2019. « Œuvres frontières : art, science, technologie ». antiAtlas Journal 3. : https://www.antiatlas-journal.net/03-œuvres-frontieres-art-sciences-technologie. Ingold, Tim. 2022. The Perception of the Environment: Essays on Livelihood, Dwelling and Skill. New edition. London : Routledge. Louro, Ivo, Margarida Mendes, Daniel Paiva, et Iñigo Sánchez-Fuarros. 2020. « A Sonic Anthropocene. Sound Practices in a Changing Environment ». Cadernos de arte e antropologia, no Vol. 10, No 1 (avril), 3‑17. https://doi.org/10.4000/cadernosaa.3377. Schafer, R. Murray, Nicolas Misdariis, Patrick Susini, et Sylvette Gleize. 2010. Le paysage sonore : le monde comme musique. Collection Domaine sauvage. Paris : Éd. Wildproject. Solomos, Makis. 2025. Pour une écologie de la musique et du son – Le vivant, le mental et le social dans la musique, les arts sonores et les artivismes d’aujourd’hui. Les Presses du réel. Paris. Sterne, Jonathan, et Maxime Boidy. 2015. Une histoire de la modernité sonore. La rue musicale. Paris : la Découverte Philharmonie de Paris-Cité de la musique. Wittgenstein, Ludwig. 1996. Le cahier bleu et Le cahier brun. Bibliothèque de philosophie. Paris : Gallimard.